Température: M. 7° - A/M. 25° Km de parcourus: 33.250
Météo: M. soleil A/M. soleil Km en total: 103.608
Calories: 1628 Nb.
de Pas: 44 333
Temps de marche: 7h26 Total de Pas: 136 903
Salut
mes amis,
Je suis toujours aussi content de vous retrouver.
J'ai donc quitté ce matin les Bombieros de Azambuja pour rejoindre Santarem.
Cette étape sera une des plus longue, je pense encore a ces élèves et leurs pièces de théâtres j'en ris toujours.
Je passe devant le monument a l'hommage des pompiers morts en service,
Puis direction la gare, pour mon point de départ, sur une des façades de celle-ci il y a aussi de belles et grande faïences de 7m X 5
mètres de haut.
Sur le quai il y avais une petit café, j'ai profité de prendre mon petit déjeuné, comme tous les matins, un grand café au
lait et mon croissant.
A nouveau je traverse la ligne de chemin de fer par une des passerelles, mais cette fois-ci pas d'ascenseurs, j'arrive de
l'autre côté pour commencer mon chemin par une route de deux kilomètres en ligne droite.
D'un côté le rio et de l'autre une ranger d'arbre d'eucalyptus,
Plus loin et après le pont, je tourne à gauche vers les champs; ouf, une bonne nouvelle ! d'un côté un grand rio et de l'autre la faune
sauvage, je marche dans des sentiers entre ce rio et des roseaux.
De ce moment je me promène durant 4 kilomètres dans cette belle nature encore sauvage. En marchant j'observe des canard
et d'autres oiseaux d'eau.
Dans cette solitude et de beauté un petit avion viens interrompre mon plaisir du moment. Il tournait partait, revenait régulièrement.
Comme je savais que plus loin il y avait un petit aerodrome, je pensais que quelqu'un prenait des cours de pilotage, puisqu'il tournait à droite puis à gauche, montait et
descendait.
Il était très loin de moi, je ne le voyais pas il était caché par les roseaux.
Deux heures plus tard je me retrouve dans les champs de cultures de tomates et de patates sur plusieurs centaines d'hectares.
A l'entré des champs, il y avait une pancarte plantation bio ! ! !, après 20 minutes de marche,
toujours en regardant leur système d'arrosage.
Faite de bandelettes posées dans chaque sillons de plantation, et raccordé au bout du champ sur un tuyau de diamètre beaucoup plus
important, puis le tout raccordé à une station de pompage.
J'arrive a la station de pompage,qu'elle surprise, a l'arrière de la station de pompage il y
avais une petite pompe d'injection raccordée sur des bidons d'un type spécial d'engrais ou de traitement divers;
je ne sait pas si oui ou non Bio! a vous de juger!
Je rencontre, bien plus loin des ouvriers qui travaillaient dans ces champs, il ne savaient pas d'où je venais, je leurs demande ce
qu'ils plantent dans ces champs. Une réponse directe: "des patates et des tomates Bio" pour la france, l'Allemagne et l'Angletaire; dites moi encore que veu dire le mot Bio !!.
Enervé par cette réponse, je poursuis mon chemin; après deux kilomètres, je m'aperçois que je ne suis pas sur la bonne
route.
J'ai pris tout droit par ces dalles; le livre me dit qu'au loin vous voyez un grand hangar blanc; mais il y en avait un à droite et
un à gauche, le chemin de droite était plus pratique pour marcher et je m'y engage.
A près quelques minutes de marche, j'arrive sur une grande digue; oui mon livre m'en parle, mais en marchant je devrais l'avoir
à ma gauche et c'est tout a l'oposé.
Au loin je vois le petit village de Abrizo, j'ai de la chance, un homme d'un certain âge et quatre chiens
étaient là, à attendre je ne sais quoi !, mais là ou ils étaient c'était presque le paradie.
Un village de 5 ou six maisons avec le toit fait de roseaux et d'herbes hautes.
La rivière qui devait être très poissonneuse vue les filets de pêches suspendus et d'autres entreposés dans des panniers en
osier.
J'éssaie de lui parler en lui disan, " bom dia" senor, por favor endereço Camara do
Reguendo"bonjour monsieur, s'il vous plait la direction de la mairie de Reguendo".
La seule chose qu'il me dit était Ali, Ali, Ali, ( là-bas, là-bas ) je lui répond obrigado (= merci ).De la je vais dans la
direction qu'il m'a dit en restant sur la digue
Je retouve mon chemin grâce au petit avion qui survolait les champs au loin.
Là j'ai vu ce qu'il faisait; cet avion qui survolait les champs, et faisait des épandages de traitement sur les plantations.
(traitement des tomates et patates!!).
A un certain moment j'étais sous lui, je me suis protégé comme j'ai pu et pris une autre allure de marche beaucoup plus
rapide.
Après cinq kilomètre, je le voyais encore tournoyer, monter, descendre, et atterrire et repartir. L'aéroport.
Depuis ce matin ça ne sentait plus les égouts; l'eau des petites rivières avait une couleur claire, ce qui ne veut pas dire
qu'elle n'est pas polluée.
Voilà après mes déboires,
j'arrive a Reguendo, petit village construit au bas des digues; mais la il y a un petit café qui était le
bienvenu.
La digue est là sur les 7 prochains kilomètres; j'arrive à Valada après douze kilomètres de marche. La aussi les
maisons ont été construites le long de la digue,
Je rentre dans le village de Valada, un point de rencontre, qui a
été construit sur cette digue,
et même un point d'eau, comme je l'ai dit l'eau est une denrée rare au Portugal.
J'arrive a la hauteur du petit Port de la ville, je dit ville mais c'est un petit village de 100 habitants.
Je suis reparti dans les champs de culture par un sentier gravillonner,
Plus de deux heures, pour arriver à Porto Muge, son église, qui était naturellement fermé, une de plus.
Des maisons ont été construites sur la digue,
d'autre au bas de la digue en protection des crues du fleuve.
La dans ce village, je dois faire le plein d'eau puisqu'il n'y aura plus rien sur les 13 prochains kilomètres de la
journée.
Je marche, avec d'un côté la digue et de l'autre les champs. Après 5 kilomètres je suis dans leurs plantations de
vignes.
Depuis un bon moment que je marche dans ce sentier poussiéreux un petit vent commence à souffler de face; c'est gênant pour moi, tout
me vole dans les yeux.
Je suis dans une solitude, et le seul bruit que j'entends s'est celui du vent, et des oiseaux qui piaillent de joie; a mon passage
tout s'arrête, puis reprend après.
Je vois deux lapin de garenne, puis une cigogne qu'a fait son nid un peut plus loin près du village, d'où je vois l'ancienne cheminée de la Quinta da Fonte Bela.
Après Quatre kilomètres, je vois au loin Santarem, entre les arbres,
Qui n'est plus qu'a quatre kilomètres; le temps de voir venir cette ville. Je poursuis mon
chemin entre ces vignes à perte de vue; je prends à un moment, ma direction est ce pont haubaner et de-là je marche sur une route à faible circulation pour mes trois derniers kilomètres de
la journée.
J'arrive au village de Omnia, c'est la banlieue de Santarem, je passe près d'un ancien lavoir et fontaine qui devaient avoir belle allure durant leur jeunesse.
Après ces 26 kilomètres, j'arrive au pied de cette ville étant élevée sur un promontoire rocheux, il me faudra faire un dernier
effort à montée ces trois derniers kilomètres et d'entreprendre mon ascension qui terminera mon étape.
Je souffre pour cette montée ça monte et monte même assez raidement, mais j'y arrive, je passe devant l'église Matrice ( nom donnée a
la plus gande église de la ville)
Une statue,
La belle fontaine,
La belle halle du marché, entièrement décorée par ces faïences,
A côté deux parcs mais malheureusement fermés pour cause de réfection totale, sinon vous aurez eu beaucoup plus de
monuments.
Une des église en restructuration,
l'entrée d'une autre,
et une autre,
Voilà l'étape de se jour se termine. Pour le gîte de ce soir je suis allé voir les pompiers volontaires, ils ne pouvaient plus
me prendre il y avait déjà trois personnes de passage.
Je reviens vers le centre ville et me trouve une résidenciale a 22€ avec petit déjeûner.
Après avoir pris ma douche et ma pause, je repars de suite en ville pour ma visite. Je me renseigne s'il y a Internet dans cette
ville, et bien non!, il n'y a pas.
Je trouve un restaurant pour les gens du coin " un pour le portugai " et non pour les touristes, c'est la qu'on mange le
mieux.
L'histoire de SANTAREM :
Santarém, est une ville portugaise située dans la région du Ribatejo. Elle compte 28 900 habitants. C’est le siège d’une municipalité de 558,29 km² et de 63 563 habitants (2001)
subdivisé en 28 freguesias.
Appelée à l’origine Scalabis par les Romains, elle devint une importante cité-forteresse durant les guerres entre les maures et les chrétiens et fut finalement conquise par les chrétiens en 1147.
Les Portas do Sol sont les ruines du château qui fut une résidence royale durant le moyen-âge. D’autres monuments y sont visible tels que l’ancien séminaire jésuite (1676), l’église gothique du couvent de la Grâce (avec la tombe de Pedro Alvares Cabral qui, dit-on, découvrit le Brésil) et la plus récente basilique gothique de Saint Jean de Alporão ( abritant le musée municipal de sculpture).
Les revenus proviennent de l’industrie des aliments et du tourisme en croissance. Des dépôts de kaolin proches
de Santarém fournissent la matière primaire pour la poterie.
Les fondations de la ville de Santarem remonte à l'époque gréco-romaine et chrétienne. Les premiers vestige documentés de l'occupation humaine de endroit datent du
8ème siècle avant Jésus Christ.
Les Romain lui donnèrent le nom de Scalabis et plus tard, les Arabes celui de Sant'Arein. La population de la ville aurait collaboré avec les colonisateurs romain
quand ceux-ci ont accosté à la ville en l'an 138 avant Jésus Christ.
Pendant cette période elle est devenue le plus important centre commercial le long du Tage et l'un des plus important centres administratif de Lusitanie.
La ville fut conquise par les Maures en 715. Satarem a été reprise en 1147 par D. Alfonso Henrique grâce à ce coup audacieux perpétré pendant la nuit, la
ville est tombée avec l'aide d'une petite armée réunie par le Ropi du Portugal.
La ville possède plusieurs monuments ou églises donc,
L'église Santa Clara:
Construite au milieu du XIII èmè siècle, c'est un exemplaire caractéristique de gothique mendiant, avec notamment ses huit espaces entre chevrons marqués par les hautes colonnes et chapiteaux
ciselés. L'illumination est faite à travers une rosace et par des multiples lucarnes et fenêtres.
Et un marché municipal:
Construite au en 1930 par l'architecte Cassiano ranco. Au-delà du langage architectural de
l'édifice, un notable ensemble de panneaux de carreaux de faïences ressort de l'extérieur.
La Fontaine des Figueiras:
Exemplaire important de l'architecture civile gothique, représentatif des ouvrages publics des XIIIème siècles.
Présente trois arcs ogivaux posés sur des colonnes avec chapiteaux couvertes par une voûte nervurée et qui possède des écus avec les armoiries royales.( D. Alfons
IV ou D. Dinis ) et celles du Canton.
l'église de Notre Dame de Concession ( Séminaire):
Construite aux XVII - XVIII ème siècles sur les ruines du Palais Royale ( Paço Real). Présente une façade maniériste et un intérieur baroque avec une seule nef et
des chapelles latérales. Remarquables sont les marbres encastrés, les sculptures sur bois doré et les peintures sur les plafonds de la chapelle principale.
Actuellement cette église est l'évêché de la Cathédrale de Santarem.
La tour des Cabaças / Centre muséologique du temps:
Éventuellement tour de la zone fortifiée qui a été
transformée au XV ème siècles en tour horloge, intégrant la première génération de ce type de tour qui sont apparues au Portugal.
Actuellement est installé à cet endroit un centre muséologique dédié à l'évocation et à l'interprétation du temps par l'homme.
L'église de San Joao de Alporao / Centre Muséologique D'Archéologique et Arts Médiévaux:
Construite au XIIème siècles dans le cadre de la Reconquête Chrétienne.
C'est un témoignage unique de l'art Roman dont le frontispice, les portails, la rosace et les ouvertures sur l'arc triomphal méritent toute l'attention du
visiteur.
L'église de la Miséricordia:
Exemplaire architectural de la Renaissance tardive à Santarem. Son intérieur est divisé en trois nefs, avec voûtes à nervures croisées par des colonnes toscanes
décorées avec des éléments grotesques. La récupération après des éléments de terre de 1755 révèle les influences du baroque sur la façade.
L'église de Notre Soeur de Marvila:
C'est plus important témoignage du Manuélin à Santarem, duquel ressort la
façade principale. A l'intérieur il est de noter les panneaux de carreaux de faïences du XVIIème siècles (ce qui lui donne le nom de "cathédrale de la faïences du XVIème siècles" au Portugal),
ainsi que le retable sculpté sur bois doré.
La Maison Brasil - Pedro Alvares Cabral:
Edifice du XXIIIème siècles construit à partir de structures
d'habitations qui aurait appartenu à la famille de Pedro Alvares Cabral. Acquise en 1996 et completement récupérée, elle est devenue un espace-mémoire de la relation de Santarem, avec
les découvertes et, en particulier, avec le Brésil et s'est transformée en pôle de diffusion culturelle de la ville.
L'église de Notre Soeur de Graça:
Construite au XVIème et XV ème siècles, représente le plus bel
exemplaire du gothique mendiant à Santarem.
De la façade harmonieuse ressortent le portique et la singuli-ère rosace flamboyante. Son Intérieur conserve des tombaux importants, notamment celui de Pedro Alvares
Cabral ( l'homme qui a découvert le Brésil ) et celui de D. Pdrode Meneses (1er Consul Général de Ceuta ).
L'église de l'hopital de Jésus Cristo:
Edifiée aux XVII ème et XVIIIème siècles, elle obéit aux canons de l'architecture maniériste. Son intérieur est remarquable par les sculptures sur bois doré qui
ornent les autels, par la peinture des rétables, par le revêtement en carreaux de faïences et par les peintures des fresques des plafonds.
L'église de Saint. Estavao - Sanctuaire du Sant.mo Milagre:
Reconstruite au XVI ème siècles, son intérieur est
un espace notable aux traits renaissance.
Dans la chapelle principale se trouve le tabernacle qui contient les reliques du Saint Miracle (XIIIème siècles).
Centre de culte et de pèlerinage le plus fréquenté de la ville.
Mes méditations:
Dieu et l'homme sont comme deux amants qui se sont trompés sur le lieu de rendez-vous: l'homme attend Dieu dans le temps, et Dieu
attend l'homme dans l'éternité.
Simone Weil.
Puis,
Tout ce qui n'est pas de l'éternité retrouvée est du temps perdue.
Gustave Thibon.
Hébergement à Santarem.
Dans une résidencial a côté du marché
Note: 4/10
ULTREIA !! ULTREIA !! ULTREIA !! ULTREIA !! ULTREIA !! ULTREIA !!
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